BIO

Laura NILLNI  - Cent degrés (2019) -


LAURA NILLNI est née à Buenos Aires en 1961.
Admise à l’École Nationale des Beaux Arts, elle y a reçu une formation générale, pour se spécialiser ensuite dans la peinture.
Après son diplôme, elle fait le choix de quitter l’Argentine à la découverte d’autres images, d’autres techniques. Elle a ainsi étudié la photographie à Tel-Aviv en 1986 et finit par s’installer à Paris en 1987, dans le but d’approfondir sa formation artistique.
L’influence du paysage et de la pratique de la photographie en Israël l’amènent à travailler sur la matière et à faire des recherches sur les supports. Elle arrive par ce biais à la sculpture murale et développe un travail sur le textile contemporain, traversé par les textes de Jorge Luis Borges, qui deviendra son mémoire de maîtrise d’Arts Plastiques à l’Université de Paris VIII, qu’elle soutient en 1989, avec une mention Très Bien.


La sculpture murale reste son support privilégié pendant plusieurs années. Elle passe du textile au bois, par le biais de la réalisation de bijoux et de toupies, des pièces uniques qui sont également de petites sculptures.
Ses objets en bois se retrouvent dans plusieurs lieux spécialisés, dont Paris Musées. Elle développe parallèlement un travail sur le cinétisme à travers des installations de ses toupies en bois. C’est grâce à ses bijoux et ses toupies qu’elle est sélectionnée au Salon de Montrouge en 1993 et 1994.

En 1994, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris lui commande une broche en bois, en série numérotée.
Dans le cadre des sculptures murales, elle réalise une série de livres en bois qui seront l’objet de ses premières expositions parisiennes à la Galerie Caroline Corre et des pièces inspirées de la musique qui vont initier une longue collaboration avec la Galerie Lélia Mordoch.
Les installations de toupies deviennent la matière de la première création multimédia avec le compositeur Ricardo Nillni. Leurs activités respectives d’artiste visuelle et compositeur se développent en parallèle, se rejoignant, à partir de 1997, avec la création de leur première vidéo «Le mal qui foudroie en plein bonheur», présentée au 3e festival de Vidéodanse de Buenos Aires en 1999. Cette collaboration s’est consolidée par beaucoup d’autres films qui ont suivi, montrés dans plusieurs festivals internationaux et une dizaine d’entre eux a récemment été éditée par la Galerie Victor Sfez, à l’occasion d’une exposition consacrée à leur travail, en 2015.
À partir de 2017, avec l’invitation de Jean Yves Bosseur à participer à l’exposition «Musique à voir» au LAAC, Musées de Dunkerque, leur travail ne se limite plus au virtuel, mais s’incarne sous la forme de grands installations sculpturales, graphiques et sonores.
La transversalité a toujours animé le travail de Laura NIllni : les mathématiques, la musique et la litérature étant les axes fondamentaux.

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