ÉDITIONS

Parution le 25 mars 2018 :


LAURA NILLNI
Monographie  éditée par la Galerie Victor Sfez, 124 pages, 257 x 198 mm.
Ce livre comporte des textes de Gérard Xuriguera, Jean-Yves Bosseur, Hélène Carron-Desrosiers, Lélia Mordoch et Pauline Lisowski, ainsi qu’environ quatre-vingt images en couleur, représentant une sélection d’oeuvres graphiques et numériques de Laura Nillni.
Cent exemplaires de tête incluent le disque Hélices : oeuvres de Ricardo Nillni, interprétées par Alexis Descharmes, label L’empreinte digitale.



























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DÉCEMBRE 2015

Édition des Vidéos "Sistina", "Contrapunto", "Chaque endroit est un autre endroit", "Papirolas", "Prendre le T", "La luna", "La nube", "El ojo" et "Espectros", de Laura et Ricardo NILLNI. Clef USB dans son étui, accompagné d'un livret numéroté et signé.
(éditions limitées à 100 exemplaires)

DIX VIDÉOS DE LAURA ET RICARDO NILLNI
ÉDITIONS GALERIE VICTOR SFEZ

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Édition de la série "Wipe": sept impressions numériques, limitée à cinq exemplaires chacune.
Éditions Galerie Victor SFEZ

Laura NILLNI
Wipe
2015

Laura NILLNI
Wipe
2015

Laura NILLNI
Wipe
2015

Laura NILLNI
Wipe
2015

Laura NILLNI
Wipe
2015

Laura NILLNI
Wipe
2015

Laura NILLNI
Wipe
2015


SEPTEMBRE 2015

ÉDITION DE LA VIDÉO "VIA DOLOROSA" DE LAURA ET RICARDO NILLNI



Laura et Ricardo NILLNI
"VIA DOLOROSA" (Vidéo)
(Hommage à Hernandez & Fernandez)
Édition numérotée et signée
-Galerie Victor Sfez, Paris-



AU NOM DE NOUS QUATRE

Dès ma première rencontre avec l’oeuvre de Hernandez & Fernandez, je revais de faire une vidéo dédiée à leur mémoire.


Je me suis tout de suite identifiée à leur manière d’être dans le monde. Mais l’idée a vraiment pris corps à la lecture de leur petit livre intitulé «Chemin de croix».


Les coïncidences avec mes propres préoccupations artistiques étaient tellement flagrantes (mis à part le travail à quatre mains et la nationalité commune à Ricardo Nillni et moi) que j’avais presque l’impression d’un lien invisible qui m’unissait, qui nous unissait, à eux.


Le livre, petite édition sur papier kraft, donne à voir une série de leurs sculptures en sucre qui représentent les quatorze stations du Chemin de Croix.


L’ouvrage est introduit par un poème de Jorge Luis Borges. Cela s’ajoutait à ma motivation déjà très forte, ayant dédié à Borges une grande partie de mon travail.


Mon idée d’origine était relativement simple: une métamorphose générée par le passage d’une station à l’autre, sous forme d’animation.


La trame du papier kraft rendant les belles photos d’Alicia Hernandez difficilement utilisables pour un film, j’ai pris le parti de reconstruire moi même en sucre les quatorze stations, afin de les photographier à nouveau.


Dans un premier temps, cette reconstruction me permettrait également de me réapproprier ce travail, puisque le but n’était pas de faire un documentaire mais une oeuvre à part entière.


Habitée par ces sculptures, j’ai également beaucoup dessiné autour d’elles (sur du papier kraft, comme je fais souvent...) Ces dessins sont venus nourrir le projet et ont fini par intégrer le film.


Et en avançant dans la réfléxion, l’idée qui me venait était de transformer leur sucre en pierre jaune de Jérusalem, là où se trouve précisément la «Via dolorosa».


Quand j’ai commencé à en parler avec Ricardo Nillni, il a tout de suite été très inspiré par cette idée. Il y a bien des années, nous avons vécu en Israël et l’image de cette pierre jaune illuminée par le soleil est encore imprimée sur nos rétines.


Le problème que Ricardo se posait était celui de rendre sensible la sacralité des formes et le caractère éphémère du matériau, incarné par les morceaux de sucre.


Il a donc imaginé de revenir à Bach, comme ce fut déjà le cas pour notre vidéo «Sistina» (2006), mais d’une toute autre façon : Ici un choral est complètement déconstruit, hâché en mille morceaux, au point de le rendre méconnaissable et prêt à se frotter aux sons bruiteux environnants qui érodent les grains des voix en les percolant.


Aujourd’hui, Victor Sfez nous invite à rendre public cet hommage d’un couple d’Argentins à un autre couple d’Argentins.


Par son heureuse intervention, le lien invisible devient visible:


VIA DOLOROSA est ainsi présenté... au nom de nous cinq.





Laura Nillni, septembre 2015 





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