EXPOSITIONS


CADA HOJA DE CADA ÁRBOL
 Exposition personnelle
 
Maison de l'Argentine
du 5 décembre 2023
au 26 janvier 2024
 

Laura NILLNI, Mode d’emploi 2023, acrylique sur toile. 130 x 97 cm


 
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Confinement à la Galerie Victor Sfez
 
Laura Nillni, Melah, 2020

Sur la façade bâchée de la Galerie Victor Sfez
 
 
 
 



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Melah, exposition à la Galerie Victor Sfez, Paris

Laura Nillni, Melah 4 et Melah 1, 2020
















MELAH

« Écoute, Poséidon aux cheveux bleus, maître des terres ! Si je suis vraiment ton fils, toi qui prétends m’avoir fait, empêche de rentrer chez lui cet Ulysse, Fléau des villes ! »
Odyssée, IX, 528-530
Laura Nillni, Melah, acrylique et crayons de couleur sur bois, 20 x 60 cm, 2020

 

Les lignes habitent l’espace comme les vagues la mer. Elles s’assouplissent au gré de la main et s’achèvent dans l’au-delà du dessin, dans l’imagination du regard. Circonvolutions aux accents de spirales, cercles concentriques, tous s’inscrivent dans l’immensité d’un blanc où transparaissent des formes sœurs. Incisif ou chargé, le trait cisèle, cerne, engendre la couleur. Tandis que l’esprit l’épouse et que le mouvement s’en empare. En hébreu, Melah veut dire « sel », mais aussi « disparaître, s’évanouir ». Le sel évoque la mer. Le bleu la Méditerranée. L’œil se souvient alors de dessins plus anciens réalisés sur plusieurs feuilles de papier calque superposées. L’œuvre s’auto-engendre et se renouvelle dans un même élan. Laura Nillni n’abandonne jamais un dessin. Jamais, il n’atterrit dans la corbeille. Ainsi en va-t-il pour l’ensemble de son travail. Qu’une installation soit éphémère, ses pièces s’exprimeront plus tard et différemment. Qu’une chute de papier n’ait pas été utilisée, ce n’est que partie remise. Dans l’atelier, rien ne laisse l’artiste en paix. Tout infuse. C’est ici qu’elle crée, la porte ouverte sur le jardin. Celle qui ne se souvient pas d’une vie avant le dessin développe une œuvre indissociable de ses supports. Depuis les papiers d’emballage investis lorsqu’elle était enfant, Laura Nillni a exploré tant le textile que le bois, le papier ou la vidéo, poursuivant des séries à jamais ouvertes. Car pour elle, tout aboutissement n’est que prétexte à un approfondissement de la recherche.

Au mur, les ondes colorées animent différents formats comme autant de fragments d’une composition plus grande dont l’élément premier serait le cercle. Figure naturellement présente dans la nature, il exprime la vie et engendre l’évocation du sel qui, durant des millénaires, fut un bien exemplaire. Ce sel qui donnait du goût et conservait les aliments était l’objet d’une attention particulière. Les textes anciens rapportent que ses qualités s’étendaient au domaine des contrats, qu’ils aient partie liée à l’ordinaire ou à la spiritualité. Le sel entrait dans la composition de l’encens utilisé au Temple de Jérusalem, servait à frictionner les enfants dès leur naissance, exprimait l’alliance perpétuelle des hommes avec leur Dieu. Homère le qualifie lui aussi de divin. Et Grecs comme Romains firent de son usage un signe de civilisation sans jamais omettre que s’il était associé à la vie il ne pouvait s’affranchir de la mort. Le sel devenait alors signe de stérilité, voire de malédiction. La femme de Loth en fit les frais. Avec Melah, Laura Nillni éprouve cette dualité féconde. La blancheur translucide du voile, qui apaise et tient à distance, ne peut lutter contre la vigueur expressive des lignes courbes et bleues. Le dessin qui s’efface sert de substrat à celui qui s’impose au regard comme un événement oublié vient nourrir un récit.

S’il est vrai que l’artiste a vécu au bord de la Méditerranée, qu’elle parle l’hébreu couramment, qu’elle travaille actuellement à un opéra en lien avec la tragédie grecque – du compositeur Ricardo Nillni, son époux – et qu’elle s’intéresse depuis toujours à la mythologie, il ne faut pas oublier que sa préoccupation essentielle est l’exploration plastique et esthétique à laquelle elle s’adonne sans compter. Aventure nourrie par la proximité des œuvres qu’elles soient littéraires, musicales, picturales ou autres. Elle se souvient d’ailleurs avec émotion de la profondeur de l’écriture de Borges comme de la transparence de certaines toiles de Cy Twombly. Il y a dans ses nouveaux dessins sur bois le renouvellement de son goût pour cette matière, exprimé dès le début des années 1990, notamment avec les toupies. Mais le bois, qui jusqu’à présent était lié aux formes angulaires induisant la maîtrise de l’homme sur son environnement, est désormais associé au cycle de la vie qui unit et réunit tous les êtres. Il n’est plus peint uniformément et sans équivoque – l’effacement des couleurs et leur réalité n’apparaissant qu’au moment présumé de la mise en rotation de l’objet – mais s’affirme à la surface de la peinture, comme une trace. L’artiste allant jusqu’à le creuser ou jouer avec ses imperfections. Le mouvement naît alors de cette friction entre les différentes matières, en même temps que point une lumière sourde, dissimulatrice et révélatrice du dessin. « J’aime voir à travers, qu’une chose nous en fasse observer une autre et ainsi de suite », explique Laura Nillni. Avec le blanc comme exhausteur de forme, Melah invite à penser ce qui dans la vie est sel.


Marie-Laure Desjardins

 




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Exposition Cortex et Vanités
Galerie Dièse 22
-22, rue des Vertus, 75003 Paris-
du 5 FÉVRIER au 14 MARS 2020

Laura NILLNI
Bifurcation 2020



Laura NILLNI
Triptyque 2020



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YIA ART FAIR 2019
(solo show) avec la Galerie Victor Sfez

Laura & Ricardo NILLNI
Fulcrum (2019)
Partitions dessinées au crayon couleur sur calque, branche, haut parleur sans fil




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Exposition GEOMETRIE SPATIALE












Laura NILLNI
crayon couleur sur feuilles de calque
2018


Du 31 janvier au 16 mars 2019

La Galerie Dièse 22 présente les œuvres de Laura Nillni (photo Racine Carrées), Jordane Saget, Axël Kriloff, Benjamin van Blancke, Mirit Mikhail, Alice Louradour, Catalina Sour Vasquez et Diane Merli, dont la majorité furent créées en exclusivité à l'occasion cette exposition autour des Sciences, de la Nature et de l'Art Contemporain.






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CINÉTISME 1re, 2e, 3e GÉNÉRATION
Galerie Lélia Mordoch

 25 janvier 2019 > 23 mars 2019
Miguel CHEVALIER – Horacio GARCIA ROSSI – L’ATLAS –
Alain LE BOUCHER – Julio LE PARC – Sébastien MEHAL –
Jean-Claude MEYNARD – François MORELLET – Laura NILLNI –
Francisco SOBRINO – Joël STEIN















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Laura NILLNI (2018)
Spécimens
acrylique et encre sur livres en papier calque cousus sur plexiglas
Exposition "Les chimères du Colectivo"


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LAURA & RICARDO NILLNI
ALIQUANDO
Installation vidéo


Exposition du 25 mars au 21 avril 2018

Aliquando révèle au fur et à mesure un paysage. D’une frénésie de bandes horizontales, d’horizons, se dévoile l’eau. Des découpes de points de vue, des fenêtres sur la Seine se rejoignent. Laura Nillni expérimente les relations entre la géométrie et les phénomènes naturels. De son observation de la Seine, elle a synthétisé des formes : des ondulations qui se superposent et laissent passer la lumière… Ces cadrages évoquent une traversée progressive vers les profondeurs. La surface se remplie, le paysage se découvre dans son entier. Des couches se superposent dans un flux permanent. De là, une possible montée des eaux. 
La musique de Ricardo Nillni témoigne des bruits de la ville, aux sifflements de bateaux. Ils appellent au loin, redonnant sa liberté au cours d’eau. 
Images et sons se complètent ici dans une tension entre le cadrage de l’image, les bords qui contraignent la fluidité du cours d’eau et l’atmosphère sonore, qui renvoie vers les abysses. 

Pauline Lisowski, commissaire de l’exposition.



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OBJECTIFY
Trestle Gallery, New York
du 22 septembre au 2 novembre 2017


Laura Nillni
vue de l'exposition Objectify
"La danse du caméléon"
Maquettes, acrylique sur bois
2012



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MUSIQUE À VOIR - LAAC

MUSÉES / DUNKERQUE

29 avril - 17 septembre 2017

Commissaire de l’exposition : Jean-Yves Bosseur

SOL (détail)
Laura et Ricardo NILLNI
2017


SOL
-Hommage à Sol LeWitt-



SOL est une installation de cinq éléments 

Chaque élément est composé de quatre dessins au crayon sur papier calque, chacun représentant un instrument de la partition de «Cinq degrés de crayonnages» de Ricardo Nillni, présentés à l’intérieur d’un étui de plexiglas.

Plutôt que d’illustrer une partition de musique il s’agit de la mettre «en acte».
Les parties individuelles de chaque instrument ont été privilégiées au conducteur afin que les transparences rendent sensibles les phénomènes de simultanéité propre à la musique et en particulier à ces pièces dont l’écriture cristallise leur atout premier.
L’aspect visuel rencontre ainsi l’aspect sonore dans sa structure la plus profonde et l’on voit sonner la musique dans toute son épaisseur.


Laura et Ricardo NILLNI 


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Laura NILLNI
"No sé cuantas estrellas" (45 x 55cm)
mine de plomb et crayon sur calque plié
2016

ArtWynwood2017

Lelia Mordoch Gallery 
 Julio LeParcMiguel Chevalier Carolina Sardi, Laura Nillni, 
Emmanuel Fillot, Daniel Fiorda, Alain le Boucher, Jose Arellano.



















Laura NILLNI
"No sé cuantas estrellas" (75x 55cm)
mine de plomb et crayon sur calque plié
2016













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AN EYE ON THE WIND

du 11 février au 21 avril 2017

Petra Werlé, Miss Tic, Carolina Sardi,
Laura Nillni, Pia Myrvold, Milcho, 
Sun Mi Kim, Keren, Sabre Esler, 
Irène Dubrovsky, Susanne Petterson Bergman

LELIA MORDOCH GALLERY, MIAMI




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Laura NILLNI
"No sé cuantas estrellas" (100 x 50 cm)
mine de plomb et crayon sur calque plié
2016
LA LIGNE D’OMBRE PARFOIS SE BRISE…








GALERIE LÉLIA MORDOCH, PARIS

26 janvier - 18 mars 2017 


Miguel CHEVALIER, Horacio GARCIA ROSSI, Julio LE PARC, Jean-Claude MEYNARD

François MORELLET, Joe NEILL, Laura NILLNI, Francisco SOBRINO, Kevin YU






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Laura NILLNI
"No sé cuantas estrellas" (100 x 50 cm)
mine de plomb et crayon sur calque plié
2016

COSAS DE LA MENTE
El Colectivo

Du  au 

Maison de l’Argentine, Cité Universitaire, Paris

Ruben Alterio, Pat Andrea, Alberto Bali, Mark Brusse, Rafael Bueno, Manuel Cancel, José Cúneo, Thieri Foulc, Luisa Futoransky, Marcela Gómez, Mario Gurfein, Ruth Gurvich, Vincent Guzmán, Brenda Hoffman, Pablo Katz, María Lagrange, Julio Le Parc, Alejandro Marcos, Cristina Martínez, Federica Matta, Daniel Melingo, Patricia Miani, Ricardo Mosner, Rodolfo Natale, Laura Nillni, Gladys Nistor, Paula Noé-Murphy, Marie Orensanz, Hugo Passarello Luna, Bettina Pell, Roberto Plate, Pablo Reinoso, Martin Reyna, Corelia Roché, Belén Roncoroni, Cristina Ruiz Guiñazu, Christine Seghezzi, Antonio Seguí, Jack Vanarsky, Alejandra Verga.




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Laura NILLNI
"La reina loca"
Encre de chine sur papier de soie plié
2016
ÉCHANGES

samedi 28 janvier
sur une proposition du collectif La linea que camina 
-Andrea Racciatti, Silvina Resnik, Cristina Rochaix, et Susana Schnell-
Artistes invités: Paloma Moin, Martin Reyna, Laura Nillni, Maria Saravia,
Marie-Hélène Fabra, Marc Bellini, Roberto Plate, Claudia Haber, Miguel Almirón
Espace Julio Pop-Up, Paris





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vues de l'exposition


Galerie Lélia Mordoch


LES LUMIÈRES DE LA VILLE
Miguel Chevalier • Geneviève Claisse • Horacio Garcia Rossi • L'Atlas • 
Alain Le Boucher   Julio Le Parc • François Morellet • Laura et Ricardo Nillni
Exposition du 5 février au 12 mars ​2016

Au loin: Miguel Chevalier
A gauche: François Morellet
A droite: "Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni (2016)
 

"Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni (2016)

"Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni (2016)

"Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni  (2016) - capture d'écran2016

"Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni  (2016) - capture d'écran2016

"Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni  (2016) - capture d'écran2016
"Bridge over trouble water" Laura et Ricardo Nillni  (2016) - capture d'écran2016



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Du 10 décembre 2015 au 23 janvier 2016

Les vidéos de Laura et Ricardo NILLNI

Galerie Victor SFEZ
60, Quai des Orfèvres
75001 Paris
Vues de l'exposition
De l’image au son : contrepoints à quatre mains


C’est à partir de 1996 que Laura et Ricardo Nillni ont entrepris de développer, sous le qualificatif d’Araoz, une démarche conjointe fédérée avec les moyens tout à la fois techniques et artistiques qu’offre la vidéo. Dès l’origine de leur échange, fondé sur une indéniable complicité, une notion s’est révélée fondamentale, celle de transparence, qui est ainsi devenue une ligne de force primordiale permettant d’allier et d’articuler de manière organique le son et l’image. Pour eux, « l'idée de transparence engendre un nouvel espace où son et image sont habillés par la même lumière ». Chaque étape de leur travail vidéographique à quatre mains a suscité une stratégie nécessairement spécifique. La plupart du temps, Ricardo s’est attaché à répondre aux impulsions rythmiques mises en oeuvre par Laura, dont le vocabulaire plastique, délibérément dépouillé, repose en grande partie sur des phénomènes élémentaires tels que points, lignes, carrés, formes de tau ou de croix... ; sans oublier la portée de cinq lignes parallèles, désormais inséparable de la notation musicale, présente dans Contrapunto (2007), mais qui apparaît déjà dans Portées disparues (2002) et, plus anciennement, dans des oeuvres sur papier.
Loin d’en rester à une application systématique de principes posés a priori, la géométrisation et le quadrillage témoignent toujours chez elle d’une vision utopique qui représente une manière de questionner l’espace, de le « pousser dans ses retranchements », quelque part entre l’abstrait et le concret, entre rationalité et désordre, ce vers quoi semble tendre aussi la musique de Ricardo. S’il se déclare très sensible aux démarches plastiques axées sur les aspects formels géométriques, encore faut-il que, pour lui, « les bords mouvants donnent cette vibration comme celle d'une cellule qui bouge dans l'espace. C'est la vibration qui lui donne sa forme mouvante : c'est tout simplement une métaphore de la cellule organique. Je voudrais que ma musique soit perçue par le public comme un organisme vivant qui s'auto-construit, comme quelque chose qui a une vie propre, car je pars du vivant ». ».Dans chacune de ses oeuvres, Laura explore une multiplicité de modalités temporelles et de tempi, que ses points de départ soient des modules préalablement réalisés au moyen de l’aquarelle, comme dans Chaque endroit est un autre endroit (2009), basés sur des techniques numériques, comme dans Contrapunto, ou bien encore lorsqu’elle joue sur l’ambiguïté entre matériaux virtuellement suggérés et traces explicites, comme dans Papirolas (2013) dont le titre renvoie au mot japonais origami.
De ces polyphonies de mouvements et de trajectoires naît une dramaturgie qui ne pouvait manquer de frapper l’imagination d’un compositeur. Toutefois, pour Ricardo, il ne s’agit nullement de poursuivre un cheminement strictement parallèle au projet plastique ni d’adopter le parti pris de l’illustration, qui n’entraîne le plus souvent que des redondances, de « vagues métaphores », pour reprendre l’expression de l’esthéticien Étienne Souriau. On ne trouvera donc pas ici de relation de cause à effet entre les éléments sonores et visuels, mais plutôt des entrecroisements complexes de sens, en un contrepoint de rapports fondé sur une confrontation de textures soumises à toutes sortes d’effets de glissement et de superposition, où s’opère une authentique conjonction entre les deux disciplines. On pourrait ajouter que, pour l’un comme pour l’autre, ce sont bien des matériaux en vibration qui sont physiquement soumis à l’attention de l’auditeur/spectateur.
Ricardo pratique aussi bien les techniques électro-acoustiques, dont il se sert le plus fréquemment pour les productions vidéo en collaboration avec Laura, que l’écriture instrumentale. Ainsi a-t-il composé en ce sens Wipe Boom Wipe pour l’ensemble Alternance. Cette partition l’a notamment amené à réfléchir musicalement sur les notions de frottement et de tamponnage explorées par Sol LeWitt, un artiste qu’il apprécie au plus haut point. Dans ce cas, son dialogue avec Laura s’est en quelque sorte inversé, la plasticienne ayant dès lors choisi de réagir à l’oeuvre musicale préexistante, ainsi qu’aux processus visuels qui ont contribué à engendrer celle-ci, pour créer El ojo (2015).
Dans plusieurs de leurs oeuvres communes est introduit un troisième terme, incarné par l’univers poétique de Jorge Luis Borgès dont l’intérêt pour la thématique du labyrinthe constitue un apport des plus vivifiant.
Via Dolorosa (2015) insinue pour sa part une double mise en abyme. Plastiquement, Laura rend hommage à un couple de compatriotes argentins qui lui étaient proches, les artistes Alicia Hernandez et Ricardo Fernandez, se réappropriant certaines données de leur livre Chemin de croix – Tragedia dell’ ascolta, dont elle transfigure les quatorze stations de manière toute personnelle. Musicalement, cela a conduit Ricardo à introduire au sein de ses trames de sons électroniques, comme en filigrane, des fragments d’un choral de Bach et, dans les deux cas, ce processus apporte une incontestable profondeur expressive et sacrée à leur propos. Cela concrétise également pour eux une façon différente de décliner cette idée de transparence qui leur est si chère et d’avancer en conséquence une conception de la simultanéité image/son, selon un mode d’approche qui leur est propre et s’impose comme tout à fait singulier.

Jean-Yves Bosseur










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du 30 juin au 17 juillet 2015

Galerie Lélia Mordoch - Second Space -  17, rue des Grands Augustins 75006 Paris


Laura NILLNI -Remplir de plis, (détail) 2015, crayon, graphite, acrylique, collage sur papier, 175 x 100 cm.



Des chemins tracés au crayon, pliés et repliés sur eux mêmes,  épuisent la surface du papier.
À son tour, le support se comprime par le pli, pour se contenir tout  entier dans un carré.  Sorte de carte routière dont l’usure et la trace des manipulations fabriquent un quadrillage dans lequel les routes dessinées s’inscrivent et se confondent. 
Chaque carré délimité par les traces des plis est un labyrinthe.
 Les différentes possibilités de pliage présentent de nouvelles configurations par la juxtaposition des carrés.

Les combinaisons étant multiples, le labyrinthe devient proche de l'infini. 
L.N., janvier 2015

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Installation à LaGaleru
Fontenay sous Bois





à La Galeru des chemins, Fontenay-sous-Bois
du 30 avril au 25 juin 2015

Laura NILLNI "Remplir de Plis" (2015)
Affiche sur panneau recto-verso 120 x 80 cm
LaGaleru des chemins
Fontenay-sous-Bois

Laura NILLNI "Remplir de Plis" (2015)
Affiche sur panneau recto-verso 120 x 80 cm
LaGaleru des chemins
Fontenay-sous-Bois


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CARREMENT 2 à l'Espace Christiane Peugeot






Laura NILLNI
"Remplir de Plis"
Installation
Crayon et graphite sur papier, acrylique sur bois,
 charnières en acier, vidéo sur iPad
2015




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"Remplir de Plis"
du 28 janvier au 27 février 2015
Paris
















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"The art of infinity"
Miami



Laura NILLNI
"Quatorze c'est l'infini" 2014
"Babel" 2013



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"Papiers"
Sydney



Laura NILLNI
PLIS
crayon, graphite, collage et acrylique sur papier
100 x 25 cm
2014




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du 23 mai au 19 juillet 2014
vernissage le jeudi 22 mai dans le cadre d'Art Saint Germain des Prés
du 22 au 25 mai
Dans les années 90, Laura Nillni, fraîchement arrivée en France, fabriquait des “caza-luz”, des maisons de lumière, petits théâtres colorés qu’on eût dit de bois précieux et qui se disaient boîtes à musique. C’étaient des caisses de résonances temporelles, des lieux où se jouait le souvenir. Depuis l’an 2000, Laura et Ricardo Nillni réalisent des vidéos à quatre mains, ils se sont connus étudiants à Buenos Aires, se sont mariés, ils s’aiment, il est compositeur, elle est plasticienne, ils n’unissent leurs talents que pour le meilleur.
« Le mal qui foudroie en plein bonheur », « Eloge de l’ombre », « Blossoms », « Là où je ne suis plus », que vous pouvez voir sur Youtube, sont autant de vidéo-poèmes où la musique coule en image. Quoi de plus naturel que de leur construire une maison, que de les enchâsser dans une sculpture où elles peuvent se reconnaître ? Laura Nillni est une grande coloriste. Elle est passée par le blanc du pastel au vif de la couleur, elle peint ses sculptures de bois de motifs géométriques avec une grande prédilection pour le carré et le labyrinthe, en référence à Jorge Luis Borges. Laura Nillni est fascinée par l’oeuvre de Borges, par son rapport au temps, au livre et à l’espace, par son écriture du monde. Elle le cite très souvent dans son oeuvre. Elle baptise une de ses expositions du début d’une de ses nouvelles, « Le jardin aux sentiers qui bifurquent… », et c’est comme si elle sculptait l’esprit de ses mots.
La « Danse du Caméléon », c’est l’histoire de la toupie qui sort du cadre. Elle prend son élan et danse jusqu’à ce que dans son sommeil se mélangent les couleurs. Le sommeil de la toupie, c’est le moment où elle trouve son équilibre, l’extase du derviche tourneur, l’être se dissout dans l’Etre, elle pourrait tourner pour toujours. Mais la toupie se frotte à la résistance de la réalité, perd peu à peu de sa vitesse, se réveille et s’arrête pour se reposer tranquillement sur son axe et retrouver ses couleurs. A Hanoucca où il est question de là et d’ailleurs, le temps n’était-il pas suspendu comme une toupie endormie pour que l’huile d’une nuit puisse brûler huit jours ?

Lélia Mordoch




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Exposition de restitution de résidence 2013-2014
"Décryptages", Ville d'Orsay


Laura NILLNI
La Bibliothèque de Babel
avec le soutien de la Ville d'Orsay

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Poésie utoUpique
Installation dans la cour de la Bibliothèque Diane de Poitiers, Étampes (91)
dans le cadre de la Biennale le Science de l'Art 2013



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Exposition CNA'RT, Maison du Barreau, Hôtel de Harlay, Paris.
-Confédération Nationale des Avocats-
Jeudi 24 octobre 2013


"La danse du caméléon" Laura NILLNI 2012 (détail)

"La danse du caméléon" Laura NILLNI 2012

"La danse du caméléon" Laura NILLNI 2012




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Biennale d'Art Géométrique  








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"SORTIR DU CADRE?"
DU 6 AVRIL AU 5 MAI 2013
À L'ABBAYE DE SAINT-FLORENT-LE-VIEIL

La fuite du caméléon
Laura NILLNI 2012



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"ET POURTANT ELLES (ILS) TOURNENT"







Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"

Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"

Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"

Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"

Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"



Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"



Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"



Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"



Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"


Laura Nillni
"et pourtant elles (ils) tournent"



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 "LUMIÈRES ET GÉOMÉTRIES"
HIVER 2012-13




Laura Nillni "la danse du caméléon" 2012

Laura Nillni "la danse du caméléon" 2012





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 GROUPE À GRENOBLE
FIN 2012


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BUDAPEST
printemps-été 2012
Grande Bibliothèque de la Place Kalvin



"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)

"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)


"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)


"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)


"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)








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GÉOMÉTRIES
Galerie Lélia Mordoch
printemps 2012

vues de l'exposition ici




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"Blossoms" (Laura et Ricardo NILLNI, 2011)  à "Enfances 2", 

une exposition scénographiée par Sébastien Jolivet et Jérôme Le Goff, 
au Théâtre de La Manicle, Le Havre.
Du 4 novembre 2011, au 6 janvier 2012.











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KAZINCBARCIKA (HONGRIE)
 été 2011










"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)
"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)

"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)

"RACINES CARRÉES"
(Labyrinthes au fond)
Laura NILLNI (2008)

"RACINES CARRÉES"
(Labyrinthes au fond)
Laura NILLNI (2008)



"RACINES CARRÉES"
(Labyrinthes au fond)
Laura NILLNI (2008)
"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)

"RACINES CARRÉES"
("Patrons de la boîte" au fond)
Laura NILLNI (2008)

"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)
"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)
"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)
"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)
"RACINES CARRÉES"
Laura NILLNI (2008)






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"Je n'ai rien à me mettre" 
Art Elysées 2009
Paris



"Je n'ai rien à mettre"
sculpture vidéo
Vidéo: Laura et Ricardo NILLNI (2009)



Sculpture vidéo, 
réalisée en collaboration avec Ricardo NILLNI pour Art Elysées 2009,  également exposée à l'occasion des 20 ans de la Galerie Lélia Mordoch: "L'angoisse est-elle soluble dans l'art?"
- à l'espace vidéo de la Galerie Alain Le Gaillard, 
19 rue Mazarine.-







-La vidéo qui tourne en boucle à l'intérieur de l'armoire-

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